Il y a 10 ans, la loi du 15 août 2014 a consacré l’introduction de la justice restaurative dans le droit français.

Le second alinéa de cet article défini la justice restaurative comme « Toute mesure permettant à une victime ainsi qu’à l’auteur d’une infraction de participer activement à la résolution des difficultés résultant de l’infraction (…) ». Il s’agit ainsi d’un modèle de justice complémentaire du procès pénal, permettant de proposer un nouveau mode de réparation aux victimes et aux auteurs d’infractions pénales, en leur offrant un espace de dialogue qui n’est pas nécessairement tourné vers le pardon.

Les dispositifs de justices restauratives peuvent prendre plusieurs formes :

  • Encadrer un dialogue direct entre la victime d’une infraction et son auteur ;
  • Permettre l’échange entre des victimes et des auteurs d’infractions concernés par les mêmes types de faits dans des affaires différentes.

Les échanges qui résultent de ces dispositifs portent principalement sur le ressenti des personnes à propos des conséquences de l’infraction et leurs répercussions sur le plan personnel et familial.

Les principes fondamentaux qui régissent la justice restaurative sont la confidentialité des échanges, la libre adhésion au dispositif et son autonomie par rapport à la procédure judiciaire.

En 2023, plus de 300 mesures ont été mises en œuvre par les professionnels de la justice restaurative, ce dispositif a bénéficié du succès du film « Je verrai toujours vos visages » qui a contribué à mettre en lumière ce dispositif.


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